Alors qu’un sérieux vent de changement souffle sur le rugby français, Bernard Laporte compte bien sortir le rugby féminin de l’ombre. Avec leurs dernières sorties réussies, les joueuses de l’équipe de France ambitionnent de gagner la coupe du monde féminine. Voici quelques signes qui laissent entrevoir une possible victoire des bleues.
Une préparation grandeur nature
Penser gagner un trophée de si grande envergure, il revient à réaliser une excellente préparation. Et ça, l’équipe nationale de rugby féminin ne l’ignore pas, raison pour laquelle elle accorde beaucoup d’intérêt à leurs entraînements depuis septembre 2016. Voici la préparation de l’équipe en vue de l’expédition irlandaise :
- Amical contre l’Angleterre
- Amical contre les USA
- Amicaux contre l’Italie, l’Irlande.
Enfin, de vrais tests devraient s’effectuer avec de grandes nations de la balle ovale en vue de la coupe du monde féminine.
Du 2 au 4 du mois de septembre 2016 se déroulait au Centre National de Rugby un stage avec 35 joueuses convoquées. Au menu des tests physiques, techniques et médicaux des actrices.
Pour apercevoir un élément très rassurant pour le rugby féminin, il faut remonter au tournoi des Six Nations 2016. L’équipe de France s’imposa durant cette compétition. Cela procure le maximum de plaisir et de confiance au groupe avant la coupe du monde. Cette victoire permit d’ailleurs à l’équipe de bien se positionner pour le tirage de la coupe du monde.
Les réformes de la fédération
Bernard Laporte à la tête de la Fédération française de Rugby exprime beaucoup d’ambitions pour la coupe du monde féminine de rugby. Son premier acte fort se résume au changement d’entraîneur de l’équipe nationale. Le manager général des équipes de France de rugby juge le bilan de Jean-Michel Gonzalez ni mirobolant ni négatif.
De son côté, Gonzalez qui coachait les Françaises lors de la dernière victoire aux 6 nations conclut à une punition due à sa proximité avec Pierre Camou, l’ancien président de la fédération française de rugby. Pour le nouveau coach Samuel Cherouk, la tâche ne s’annonce pas du tout aisée. Les autres innovations dans le monde du rugby français mobilisent également beaucoup de monde autour de l’équipe féminine.
Un tirage pas explosif
Lors du tirage de la coupe du monde féminine de rugby, Irlande 2017, la France se classa dans le groupe du Japon, de l’Irlande, pays organisateur, et de l’Australie. Comme un signe du destin, les bleues commenceront la compétition contre le Japon. Ce dernier constitue une équipe très prenable pour les Françaises qui par le passé montraient déjà des choses fantastiques. Ce match leur permettra de bien lancer la compétition, avant d’affronter l’Irlande.
Elles devront redoubler d’ardeur, car, même si la France assura une victoire en battant ce pays au tournoi six nations, il pourra cette fois-ci compter sur son public pour le pousser. Toutefois, l’Irlande reste à la portée de la France lors de la coupe du monde féminine 2017. L’adversaire le plus compliqué dans ce groupe modeste se nomme l’Australie. Elle constitue une équipe expérimentée. Mais, avec la concentration les bleues s’en sortiront.
Maintenir une cohésion au sein de toute l’ovalie féminine française
La réorganisation du championnat et la nouvelle politique de promotion des femmes dans le rugby permettront aux joueuses de jouer régulièrement. Elles pourront mieux répondre physiquement et espérer une victoire finale. Les bleues doivent aussi s’inspirer de leurs matchs réussis par le passé, notamment contre l’Irlande, pour perfectionner leur tactique.
Même si l’ambition de gagner la coupe du monde féminine 2017 en Irlande semble compliquée, la fédération de Laporte doit continuer la mise en œuvre de son programme, pour assurer une relève de qualité et espérer des jours plus glorieux.
