Tout ce qu’il faut savoir sur le Canyoning

Le canyoning est devenu l’activité extérieure incontournable de l’été. Ce sport réunit plusieurs pratiques, randonnée, escalade, descente, toboggans, sauts et propose même un aspect spéléologique. C’est incontestablement le sport en plein air le plus complet.

Conseil technique

Il faut tout de même prévoir un maillot de bain, une serviette pour pouvoir sécher après l’activité, de bonnes baskets de sport, mais qui pourront aller dans l’eau, même si certaines agences spécialisées canyoning comme Rêves de Cimes fournissent des chaussures parfaitement adaptées. Enfin, n’oubliez pas une bouteille d’eau pour vous hydrater durant le parcours, car même si l’activité se déroule dans l’eau, vous allez faire du sport et avoir besoin de vous hydrater… Et on ne boit pas l’eau de la rivière !

Le canyoning se pratique en groupe, même si vous serez guidé par un professionnel, il est important d’être solidaire et de rester groupé pour faciliter le travail du moniteur, et donc réduire les risques.

Et malgré les efforts, n’oubliez pas que vous serez dans des endroits naturels époustouflants, essayez donc de prendre le temps de profiter de la vue au maximum.

L’outil principal du canyoning, le corps humain

Pour faire du canyoning, il n’y a pas besoin d’embarcation comme pour le kayak, le canoë ou le rafting, c’est un sport où l’outil principal est le corps humain avec tous les muscles qui seront mis à contribution lors de la marche d’approche, l’escalade ou les descentes. il est donc obligatoire de savoir nager, mais aussi d’être en bonne forme physique.

Ce qu’il faut retenir, c’est que lors d’un canyoning, le retour en arrière n’est pas une option, une fois que vous avez commencé la descente, le seul moyen d’en finir c’est d’arriver au bout, même si la plupart des passages compliqués ont toujours une alternative plus simple, il faut bien réfléchir et connaître ses capacités avant de s’engager dans ce sport.

S’informer avant de pratiquer

En cas de montée d’eau soudaine, due à l’arrivée d’un orage ou d’une grosse précipitation, l’augmentation du débit d’eau transforme le parcours de canyoning ce qui le rend impraticable. C’est le moment où la nature reprend ses droits.

La Fédération Française de Montagne et d’Escalade a créé une classification des canyons pour bien comprendre leurs risques. Ce classement a été établi selon un système de cotation divisé en trois facteurs :

  • Le caractère vertical, qui comprend la hauteur des toboggans, des descentes en rappel et des sauts, est jugé selon une échelle de risque croissante allant de 1 à 7.
  • Le caractère aquatique qui informe sur la difficulté de la nage et la profondeur est aussi jugé avec une échelle allant de 1 à 7.
  • L’envergure du parcours, c’est-à-dire les temps de référence qui permettent de s’échapper du parcours, jugé par une échelle de chiffre romain allant de I à VI.

Il est donc fortement conseillé d’avoir un guide de qualité connaissant parfaitement les caractéristiques de sa région.

Et au minimum si vous partez seul ou non encadré, d’avoir une certitude absolue sur les conditions météorologiques.

Des activités proches du Canyoning

Bien que le canyoning soit l’activité la plus démocratisée, il existe aussi deux autres sortes de sport très similaires. Le “Sawanobori” est une pratique originaire du Japon qui consiste à grimper les cours d’eau, c’est l’opposé du canyonisme. Le “Coastering” quant à lui, ressemble plus au canyoning, sauf qu’il se pratique sur les côtes de la mer ou des océans. Cette discipline provient de l’Angleterre.

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